A t’on peur du vide?

C’est une question que je me suis toujours posé.

Le vide qui donne à l’espace sa réalité intégrale n’a pas quatre, cinq, dix dimensions, qu’importe son nombre, qu’importe sa beauté, qu’importe sa laideur, ce qui compte est juste l’élévation, l’attirance, la présence, les sensations que l’on ne soit pas repoussé, pas fatigué, pas exclu.

Le dessin, la peinture, la photo, c’est la séquence du vide d’un instant. Et la vie en est remplie.